• Les mystères de Druon de Brévaux (résumé)

    Source Salon littéraire.com

    Début du XIVe siècle, Jehan Fauvel est condamné à mort pour hérésie. Derrière lui, il laisse deux trésors : une pierre rouge aux pouvoirs mystérieux et surtout sa fille Héluise. Cette dernière n’a pas reçu l’éducation dévolue aux jeunes filles de l’époque : au lieu d’apprendre à tenir une maison, elle a appris l’utilisation des simples et manie mieux l’épée que l’aiguille, sauf s’il s’agit de recoudre un patient. Elevée par ce père aimant et éclairé, Héluise est anéantie par sa mort. Mais à la tristesse succède la colère lorsqu’elle comprend que c’est l’évêque d’Alençon, celui qu’elle considère comme son parrain, qui a livré son père à l’Inquisition. Déterminée à retrouver cette mystérieuse pierre qui a causé la mort de son père, poursuivie par l’Inquisition, les sbires de Nogaret et par un mystérieux templier, Héluise décide de se travestir en homme et endosse l’identité de Druon de Brévaux, mire itinérant. 

    On l’aura compris, la quête de cette pierre rouge qui attire toutes les convoitises est le fil conducteur de cette série. Mais la quête de Druon/Héluise est ralentie par les enquêtes annexes où le mire se retrouve confronté aux croyances populaires mais aussi à la cruauté des hommes.

    Dans le premier tome, Druon/Héluise se voit contraint de rentrer au service de la comtesse Béatrice d’Antigny : entre conspiration, jalousie et superstition, notre héro va devoir déjouer les tentatives de meurtres dont la comtesse fait l’objet et s’attaquer aux agissements monstrueux d’une sorte de bête du Gévaudan version normande. C’est lors de cette première aventure que Druon/Héluise va recueillir celui qui va l’accompagner tout au long de sa quête, le jeune Huguelin qu’elle a arraché des mains d’une tenancière lubrique. Elle y fait également la connaissance de la mystérieuse Ygraine, l’une des dernières représentantes de la religion druidique qui lui prédit qu’il doit poursuivre sa quête vers l’est. Les bases de la saga sont posées : une quête, des ennemis divers et variés et des enquêtes à résoudre grâce à sa grande capacité de déduction. 

     Dans Lacrimae, notre mire, toujours poursuivi par de nombreux ennemis, atteint Thiron et l’abbaye de la Sainte Trinité dont les moines font l’objet de vives critiques. Druon et le jeune Huguelin sont de nouveau sollicités pour résoudre une série de meurtres : un mercier aussi riche qu’avare et un moine ont été retrouvés poignardés dans le dos et la main droite coupée, supplice infligé aux voleurs. Une enquête rendue difficile par le seigneur abbé, Constant de Vermalais qui ne tient pas à ce que la justice séculière mette le nez dans son abbaye dont il se sert pour permettre aux Templiers de fuir vers l’Angleterre. On apprend peu de choses sur la fameuse pierre rouge mais nous en apprenons beaucoup plus sur l’identité et les motivations des poursuivants d’Héluise. 

    Dans le dernier tome, Templa mentis, l’étau se resserre autour d’Héluise. Elle atteint Saint-Agnan-sur-Eure dont le prêtre a été retrouvé poignardé et crucifié dans son église tandis que son secrétaire est égorgé dans la forêt. Une fois de plus, Druon/Héluise se doit mener une enquête qui pourrait la rapprocher de la vérité qui l’a jeté sur les chemins. À la cohorte de poursuivants déjà sur ses pas, s’ajoute une femme aussi belle que vénéneuse, Aliénor de Colème.