• Les enquêtes de M. Mortagne, bourreau (résumé)

    Source Salon littéraire :

    Tome 1 :

    1305, Mortagne-au-Perche. M. Justice de Mortagne, Hardouin Cadet-Venelle de son vrai nom, exerce son métier avec professionnalisme et précision. Contraint de reprendre la charge de bourreau à la mort de son frère aîné, il torture et exécute sans gêne ni satisfaction en tant que bras vengeur de Dieu et du roi, instrument d’une justice rendue par les autres. Jusqu’au jour, où il sangle au bûcher la jeune et belle Marie de Salvin, jugée coupable d’avoir gravement calomnié un noble en l’accusant de viol. La victoire de son violeur sur son mari lors d’un duel à outrance a signé son arrêt de mort. Jusqu’au bout, Marie de Salvin clame son innocence et pour la première fois, le bourreau a un doute. Ce doute est confirmé lorsqu’il surprend le violeur de Marie se vantant de ses exploits dans une taverne. Cadet-Venelle décide de laver son honneur. Rétablir la justice devient pour lui une nécessité. Le désir de rédemption, le lien naissant, particulier et confidentiel avec Dieu poussent Hardouin à enquêter sur d’anciennes exécutions. L’enquête qu’il mène sur Evangeline Caquet, exécutée pour meurtre, va le mener sur les traces d’un tueur d’enfants. 

    Tome 2 :

    Nous avions laissé notre héro à la fin du tome 1, le brasier de justice bouleversé par la vision d’une jeune noble, Mahaut de Vigonrin, arrêtée et traînée à travers la foule pour empoisonnement. Son trouble s’explique par la ressemblance de cette dernière et de Marie de Salvin, condamnée injustement au bûcher. C’est cette injustice et le fantôme de Marie qui avaient conduit Hardouin à rétablir la justice et à poursuivre l’assassin de jeunes vagabonds sévissant à Nogent-Le-Rotrou. Le trouble d’Hardouin s’accentue lorsqu’il découvre que Mahaut et Marie sont sœurs. Toujours en quête de rédemption, il décide d’enquêter sur les meurtres dont Mahaut est accusée. Cette quête est retardée par une autre sombre affaire : celle du meurtre d’Henriette, fille aînée et préférée du sous-bailli Arnaud de Tisans, devenue moniale à l’abbaye des Clairets, est retrouvée étranglée à la porte de son monastère. Chargé d’enquêter, Hardouin comprend rapidement que la victime est loin d’être celle décrite par son père : la mère abbesse, Mme de Gausbert, semble peu encline à le laisser interroger les autres moniales qui d’ailleurs ne manifestent aucune peine face au crime horrible dont a été victime Henriette. Parallèlement, le bourreau est toujours poursuivi par la mendiante aux yeux bleus et sa macabre prophétie.

    Tome 3 :

    Hardouin Cadet-Venelle, bourreau, après avoir résolu le meurtre d’Henriette, la fille aînée du sous-bailli Arnaud de Plaisans, moniale à l’abbaye des Clairets (En ce sang versé)ne peut se résoudre à un repos bien mérité. En effet, il doit à tout prix sauver Mahaut de Vigonrin, accusée d’avoir enherbée son beau-père et son mari. Cette dernière n’est autre que la sœur de Marie de Salvin, une dame de haut lignage qu’Hardouin a exécuté alors qu’elle était innocente (Le brasier de justice). En quête de rédemption, Hardouin voit en Mahaut le moyen de racheter l’injustice faite à sa sœur. Faut-il encore que Mahaut soit aussi innocente qu’elle y parait et pour cela, Hardouin décide de faire appel à un mire d’excellence, Jehan Fauvel (Les mystères de Druon de Brévaux). En échange de son aide, celui-ci n’a que deux exigences : qu’Hardouin accepte son verdict quel qu’il soit et qu’il s’engage à protéger sa fille, la jeune Héluise, si il devait lui arriver quelque chose ( In anima vili). Un enquête en cachant toujours une autre, Hardouin est également sollicité par le nouveau bailli de Nogent-Le-Rotrou, Louis d’Avre (Les mystères de Druon de Brevaux) : des bébés sont enlevés dans les tours d’abandon de la cité. Si ces derniers peuvent être revendus à des familles en mal d’enfant, la disparition d’enfants plus âgés inquiète d’autant que six d’entre eux sont retrouvés dans un putel attachés les uns aux autres. Parallèlement Guillaume de Nogaret et Charles de Valois continuent de se livrer une véritable guerre froide dont les enjeux rejaillissent jusqu’à Nogent-Le-Retrou.