Auteur	Line Sourbier Pinter	Une lecture demandée par un colibris de la librairie
Type	Nouvelles? Essais?
Note
Résumé	Voir le résumé

Une lecture conseillée par Leyla, pour avis (je suis flatté!)

J’ai beaucoup de mal à définir le type d’ouvrage. Ce n’est pas un roman, ce ne sont pas tout à fait des nouvelles, ni un essai.

On y trouve, en fil rouge, le concept contenu dans le titre (d’une rive à l’autre) au travers de portraits.

L’écriture est belle. Un vocabulaire simple mais efficace. Par comparaison, dans un roman policier, on « imagine » les personnages, les lieux. Ici on « sent ». Très rapidement on « baigne » dans l’ambiance, on ressent les sentiments sans avoir à les scénariser mentalement.

Il faut dire que, étant né dans les années suivant la fin de la guerre, il y a plein de situations qui ont réveillé ma mémoire. Je revoyais un ami de la famille, ancien parachutiste au Vietnam, un oncle blessé en Algérie… Il me manque la dimension « ilien ». Je serais curieux de savoir comment cet ouvrage serait ressenti par un  lecteur de moins de 40 ans. Dans tous les cas la qualité de l’écriture ne peut être mise en doute. La nostalgie ne pouvant être présente, la puissance de l’imagination serait-elle suffisante ?

Une dernière chose, en regardant les autres ouvrages du même auteur on est surpris de cette production. Mais on est agréablement surpris.